• Lorsqu'Elsa avait dix ans, sa mère et sa grand-mère lui ont montré comment fabriquer un fuseau de lavande, perpétuant ainsi la transmission de ce savoir-faire typiquement provençal. En 2015, Elsa a créé son entreprise autour de la lavande, dont des fuseaux de lavande, des coussins de relaxation et des sachets de lavande. Il y a environ 2000 ans, les Romains, séduits par sa couleur éclatante et son délicieux parfum, ont commencé à l'utiliser pour laver le linge. Ils lui ont donné son nom, dérivé du mot latin « lavare », qui signifie laver et nettoyer. À cette époque, il était également utilisé comme parfum dans les armoires et on s'est rapidement aperçu qu'il pouvait protéger le linge des mites. Plus tard, au Moyen Âge, on lui a également attribué des propriétés médicinales. Excellent antiseptique, les fleurs de lavande sauvage étaient cueillies et utilisées pour soigner les plaies. Lorsque la coopérative des maîtres parfumeurs a été fondée dans la ville de Grasse en 1759, la demande de lavande a augmenté. Les paysans provençaux ont donc commencé à cultiver les bosquets de lavande sauvage dans les collines des Alpes de Haute Provence. Aujourd'hui, la lavande de Provence est cultivée sur environ 20.000 hectares dans les départements de la Drôme, des Alpes de Haute Provence, des Hautes Alpes et du Vaucluse.
  • Le savon de Marseille est authentique, efficace et naturel. Il a traversé les siècles sans vieillir ! Il est utilisé quotidiennement aussi bien pour les soins du corps que pour l'entretien du linge et de la maison. Un édit de Colbert datant de 1688 a fixé la méthode de fabrication du savon de Marseille : un savon de Marseille est considéré comme authentique s'il est cuit dans un chaudron et fabriqué dans la région de Marseille. Le savon doit être fabriqué uniquement à partir d'huiles, d'eau, de sel et de soude. Il doit contenir au moins 72 % d'huiles et ses huiles doivent être 100 % végétales. Il ne doit pas contenir de colorants, de conservateurs ou de parfums. Le processus de fabrication (macération, décantation, cuisson, lavage, liquidation) dure plusieurs jours. L'entreprise familiale Rampal Latour a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine du Vivant » (EPV) pour son savon. Le label EPV est une marque de reconnaissance de l'État qui distingue les entreprises françaises disposant d'un savoir-faire artisanal et industriel d'excellence.
  • Les Oyas® sont des pots en terre cuite qui sont enterrés dans le sol à proximité des plantes et remplis d'eau. Comme l'argile est poreuse, elle permet à l'humidité nécessaire de s'échapper progressivement. Les plantes absorbent l'eau dont elles ont besoin et le sol reste meuble et bien aéré. Le pot se vide en plusieurs jours, selon le volume, le type de sol, de plante et de climat. Ce système d'irrigation permet des économies d'eau exceptionnelles de 50 à 75%. Le travail de l'argile a toujours existé dans le monde entier, mais le phénomène de micro-porosité de la céramique est une particularité qui a été peu maîtrisée et étudiée jusqu'à présent. Quatre années de recherche et développement d'Oyas® environnement en collaboration avec des centres de recherche ont permis de maîtriser cette propriété naturelle. Les paramètres de la chimie de l'argile, du façonnage et des courbes de cuisson y ont été étudiés et optimisés. En achetant des poteries Oyas, vous faites un geste : vous contribuez positivement à l'environnement en réduisant votre impact écologique. Vous choisissez également de soutenir des entrepreneurs qui s'engagent dans une démarche de responsabilité sociale.
  • Les santons sont de petites figurines en argile qui représentent la naissance chrétienne du Christ mais aussi la culture provençale. Serge Vincent se documente sur les métiers oubliés et les traditions anciennes pour en faire de nouvelles figurines. Sa passion pour les œuvres des 18e et 19e siècles l'aide à mettre en avant la délicatesse et le mouvement dans ses santons.
  • La joaillière et graphiste Sophie Bris recherche la simplicité et la légèreté. Elle crée des bijoux et des mobiles pleins de fantaisie. Pour ce faire, elle utilise des matériaux naturels comme le cuir, le métal, le cristal, l'hématite, les perles de rivière, les plumes ou des matériaux recyclés comme un disque, une chambre à air de vélo, une capsule de bière, une boîte de sardines, etc. Sa devise est l'équilibre. Équilibre entre le précieux et le déchet, équilibre de l'eau et de l'air, équilibre dans la vie....
  • Catherine travaille avec du grès chamotté pour créer des textures et des touchers différents, lisses, polis, rugueux et bruts. Avec le crochet, elle crée des surfaces et des volumes auxquels elle ajoute des motifs de petits grains, de boules, de traces, de trous. Parfois, elle coud aussi de petits cocons en kapok souple. Le minéral et le fil se soutiennent mutuellement, les matériaux se complètent. Catherine nous invite ainsi à un voyage à travers les sens : Le grès renvoie la lumière de manière uniforme ou diffractée, selon sa couleur et le traitement de sa surface. Quelques éléments textiles éclairent l'ensemble d'une couleur vive et contrastée. Les variations de textures, de modelages et de volumes enrichissent notre sens du toucher. Et les différentes matières et volumes produisent des sons différents et subtils qui résonnent en nous.
  • Tous les santons Arterra sont en argile et entièrement fabriqués à la main. Les différentes étapes de leur fabrication sont la création, la conception des moules, l'estampage, les retouches, l'ébarbage, le séchage, la cuisson, et la décoration. Tout commence par une recherche minutieuse de documents. Textes et images, parfois complétés par une enquête auprès des précurseurs, permettent de définir les santons dans leur attitude, leur costume, leurs accessoires et leurs outils. Le premier modèle est modelé en argile à l'aide de différents outils en buis ou en métal. Ces outils sont très souvent façonnés par l'artiste lui-même. A partir de ce premier modèle, on fabrique en plâtre ce que l'on appelle le « moule mère », qui sert à son tour à fabriquer ce que l'on appelle les « moules ». C'est à partir de ces moules que sont reproduits les nouveaux santons. L'argile est pressée dans le moule afin d'obtenir une empreinte du modèle. Chaque pièce est ensuite retravaillée individuellement.
  • Anne crée de nouvelles représentations où l'objectivité et l'interprétation sont aussi importantes l´une que l´autre. Elle s'empare de paysages délaissés et les redessine avec la délicatesse de la couture et la grande liberté graphique de la sérigraphie. Dans les créations d'Anne, la broderie à la main est utilisée comme outil graphique. Le fil cousu devient un trait de crayon et accompagne naturellement ses paysages textiles. Avec ses tableaux, Anne explore les multiples possibilités du tissu à travers des thèmes uniques. Ici, elle utilise du lin, cultivé en France, qui nécessite peu d'eau de la culture à la transformation. Elle utilise aussi du tissu de coton tissé par une entreprise française dans les Vosges, et des encres de sérigraphie françaises sans solvants.      
  • Les oeuvres d'Aurélia sont uniques et d'inspiration aquatique. Elles s'inspirent des rives, des profondeurs des lacs, des reflets et des vagues de l'eau. Leurs formes décoratives en volume reflètent parfois la fragilité d'un coquillage ou d'un exosquelette marin. Le travail d'Aurélia met en valeur les particularités du feutre, tantôt robuste et sculptural, tantôt fragile et évanescent. Elle utilise entre autres la laine Mako Merino des Alpes de Haute-Provence, la laine Blanche d'Auvergne et la laine Grivette de Rhône-Alpes.
  • En 2017, Pierre Gattaz acquiert le domaine et conduit la conversion du vignoble en culture biologique à plus de 300 mètres d´altitude, sur 35 hectares de sols caillouteux d´éboulis calcaires. Ses vins 1603 sont nés de l’alliance entre un terroir d’exception, des cépages uniques et le soleil méditerranéen. Ils parlent d’amitié et de philosophie.
  • Fabrice perfectionne les techniques traditionnelles de la vannerie anglaise, qu'il a parfois modifiées pour aller là où la matière le mène. Aujourd'hui, dans son nouvel atelier du sud de la France, il fabrique des objets utilitaires tels que des paniers, des sacs à bandoulière, des nichoirs, etc. Sa pratique prend souvent une dimension artistique lorsqu'il crée des sculptures et des pièces murales en vannerie contemporaine. Ces dernières sont exposées depuis peu dans des musées et des galeries.
  • Le travail de Nathalie est fait de marche, de promenade, d'observation, ainsi que de cueillette et de ramassage de petites choses ordinaires de la nature, comme le bois, l'écorce, les insectes, etc. Ensuite, il s'agit de souffler, de modeler et de graver le verre. Nathalie utilise le verre soufflé à la bouche, le verre gravé à froid ou le verre flammé pour jouer sur la transparence et l'opacité et faire ressortir les couleurs. Elle complète parfois la diversité des matériaux avec de la porcelaine blanche et mate. Plus tard vient le temps de l'assemblage, précis et minutieux, pour donner du corps et de la cohérence aux objets. Les pièces de Nathalie suggèrent et honorent la force et la fragilité de la nature ainsi que son immense diversité.
  • „La faïencerie de Varages“ fabrique dans le respect de la tradition Provencale des articles de table en faïence calcique à pate blanche. Les émaux lumineux et résistants, de qualité alimentaire garantie, sont selectionnés avec la plus grande attention. Les irrégularités apparentes de forme ou de couleur sont le signe de nombreuses interventions manuelles lors de la fabrication. Elles soulignent l´authenticité et le caractère des faïences d´hier et d´aujourd´hui, dans le respect d´un savoir faire conservé.
  • Moana crée des planches, des assiettes, des bols et des barrettes en faïence. Les objets usuels blancs crème sont décorés avec l'empreinte de motifs de dentelle ou de plantes. La céramique de Moana imagine un univers très particulier. Elle est à la fois simple, délicate et robuste.
  • Tous les livres utilisés sont destinés au pilon ou à la poubelle. Hélène les transforme pour leur redonner une place de choix dans nos bibliothèques. Chez Helcréa, chaque feuille du livre recyclé est coupée individuellement. Elle est ensuite pliée une première fois au niveau des écritures pour faire apparaitre le dessin pensé par Hélène et une deuxième fois dans la marge pour créer du volume. Tout est fait à la main et au scalpel, sans aucun logiciel. Quand les livres sont trop abîmés ils sont coupés pour devenir des pommes, des poires ou des vases.
  • Le matériau recyclé est prétexte à bien des créations, dont des cadres photos et des vide-poches. Sa mise en forme et en couleur autorise des interprétations nombreuses et étonnantes, le jeu des ondulations, des superpositions et assemblages fait merveille… le carton se prête à tout, laissé brut ou recouvert de vernis, peinture, flocage, il devient matériau de construction à part entière.
  • Ysatis travaille exclusivement avec du papier recyclé, dans le respect du développement durable. À partir de livres, elle crée des sacs à main spacieux et pratiques pour le quotidien. Chaque pièce est unique. Les vieux livres sont sélectionnés, pliés, coupés, assemblés à la main, tapissés de chutes de tissu de qualité et vernis deux fois pour les rendre résistants à la pluie.
  • L’histoire du Papier d’Arménie® débute en 1885. Lors d’un voyage en Arménie, Auguste Ponsot remarque que les habitants parfument et désinfectent leurs maisons en faisant brûler du Benjoin (résine de l´arbre aliboufier). Séduit par cette pratique traditionnelle et écologique, il décide d’importer ce produit en France. Son associé, le pharmacien Henri Rivier, découvre qu’en faisant dissoudre le benjoin dans de l’alcool à 90° on obtient une odeur persistante. L’ajout de parfum donne un mélange aromatique agréable et tenace. Il ne reste qu’à trouver un support. Ce sera le papier buvard qui absorbe le mélange tout en conservant l’odeur originelle du Benjoin et se consume lentement sans faire de flamme.  
  • "Clément Faugier", en liant les deux extrémités de la chaîne, de la châtaigne et du marron de qualité à une fabrication respectueuse des traditions, nous offre une farandole de produits – marrons glacés, crème ou purée de marrons, bonbons… – qui font le bonheur de bon nombre de gourmands.
  • « Haricot Rouge » est issu de la combinaison des deux passions de sa créatrice, la couture et la découverte de cultures différentes. La toile de Jouy de ses panières, trousses de toilettes et torchons racontent des histoires françaises d´inspiration mythologique, pastorale ou des fables de La Fontaine. Ses autres tissus nous emmènent vers le sud, le plaisir et la liberté.

     

  • Stéphane a plongé ses mains dans de nouvelles terres, autre source d’inspiration. Il explore depuis la céramique. La porcelaine est une argile qu´il affectionne particulièrement. Il la travaille au tour de potier, par modelage ou à la plaque. Elle lui permet de donner corps à un nouvel univers artistique.
  • "Jean Martin" est à la fois une confiserie d'olives et une conserverie de légumes de Provence. Jean Martin a commencé en 1920 avec des olives fraîches de la vallée des Baux de Provence. En 1956 la région a connu un gel brutal qui a détruit la récolte des olives. Il fallut de nombreuses années avant que les oliviers ne produisent à nouveau des fruits. L'entreprise s'est alors tournée vers les olives du Maroc et a cherché des cultures de qualité pour pouvoir poursuivre son activité. Il y a près de 10 ans, l'entreprise familiale a planté sa propre oliveraie en Provence afin de garantir un approvisionnement de qualité en olives du pays. Chez "Jean Martin", l'olive noire Grossane nature est privilégiée : l'intensité de son goût et son fruité incomparable se suffisent à eux-mêmes. En ce qui concerne les olives vertes, la Salonenque et la Béruguette sont récoltées selon la saison. C'est ainsi que l'on obtient la fameuse tapenade (pâte d'olive). En outre, "Jean Martin" propose entre autres de délicieuses ratatouilles, de la soupe au pistou, des crèmes à l'ail et aux artichauts.
  • En Bretagne, "la Biscuiterie des Vénètes" propose des biscuits, des confitures et des pâtes à tartiner au caramel et au beurre salé. Fière de ses valeurs artisanales et éco-responsables, elle n'utilise que des matières premières 100 % biologiques, sans conservateurs ni additifs. "La Biscuiterie des Venètes" a été enregistrée trois fois aux Épicures et elle a remporté la médaille de bronze au concours agricole Paris 2023.
  • Jacques s'est inspiré de l'époque hippie et des bijoux de bras que les Américains fabriquaient en fil d'acier inoxydable. Depuis 40 ans, il développe ses propres bijoux à partir de vieux couverts. Aujourd'hui, il fabrique des bracelets avec un système de fermeture discret qu'il a lui-même mis au point. Mais aussi des bagues, des pendentifs, des boucles d'oreilles, des broches ainsi que des objets de décoration en fourchettes, cuillères, assiettes à tarte, etc. en argent, en acier inoxydable ou en métal argenté.

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