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Le leporello est un objet décoratif emblématique en forme d’accordéon de papier entre deux planches de bois. Il sert à présenter de façon élégante et ludique une sélection de photos. Cet objet iconique incarne parfaitement l’esthétique et le savoir-faire de l’Atelier Blanc Wasabi, en faisant ressortir toute la beauté et l’émotion des souvenirs capturés.
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A Toulouse, Carla crée en travaillant le métal sans utiliser la fusion ou la soudure. Pour donner naissance à ses „bijoux de maison“, Carla puise dans ses origines Amérindienne et utilise des matières recyclées et des „herbes des trottoirs“. Bijoux, mobiles et petites sculptures s´entremêlent et se répondent intuitivement dans un univers créatif plein de douceur et de malice.
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Les paniers d'Isabelle sont en tissu et en cuir. Ils sont aussi rigides que ceux issus de la vannerie dite classique. Pour cela, Isabelle a développé et breveté une technique très personnelle et unique de «vannerie de coton». Il s'agit d'une «vraie» vannerie, mais adaptée aux textiles. Isabelle tresse également des galets en bois de cadet ainsi que des galets parfumés selon l'art japonais de la broderie. Les boutonnières des costumes traditionnels japonais sont ornées de ces broderies. Ils apportent chance et joie.
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Sur l'île de La Réunion, Galoo fabrique des bijoux et des décorations en origami. Ses pièces colorées allient esthétisme, minutie, originalité et poésie. L'origami est l'art japonais du pliage de papier (« ori » signifie plier et « kami » signifie papier). Une légende japonaise raconte que quiconque plie mille grues en papier voit son vœu exaucé. Galoo crée comme par magie de fines boucles d'oreilles en origami en forme de grue, de tortue, de poisson, d'éléphant et de baleine.
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Stéphane a plongé ses mains dans de nouvelles terres, autre source d’inspiration. Il explore depuis la céramique. La porcelaine est une argile qu´il affectionne particulièrement. Il la travaille au tour de potier, par modelage ou à la plaque. Elle lui permet de donner corps à un nouvel univers artistique.
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Le matériau recyclé est prétexte à bien des créations, dont des cadres photos et des vide-poches. Sa mise en forme et en couleur autorise des interprétations nombreuses et étonnantes, le jeu des ondulations, des superpositions et assemblages fait merveille… le carton se prête à tout, laissé brut ou recouvert de vernis, peinture, flocage, il devient matériau de construction à part entière.
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Tous les livres utilisés sont destinés au pilon ou à la poubelle. Hélène les transforme pour leur redonner une place de choix dans nos bibliothèques. Chez Helcréa, chaque feuille du livre recyclé est coupée individuellement. Elle est ensuite pliée une première fois au niveau des écritures pour faire apparaitre le dessin pensé par Hélène et une deuxième fois dans la marge pour créer du volume. Tout est fait à la main et au scalpel, sans aucun logiciel. Quand les livres sont trop abîmés ils sont coupés pour devenir des pommes, des poires ou des vases.
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Le travail de Nathalie est fait de marche, de promenade, d'observation, ainsi que de cueillette et de ramassage de petites choses ordinaires de la nature, comme le bois, l'écorce, les insectes, etc. Ensuite, il s'agit de souffler, de modeler et de graver le verre. Nathalie utilise le verre soufflé à la bouche, le verre gravé à froid ou le verre flammé pour jouer sur la transparence et l'opacité et faire ressortir les couleurs. Elle complète parfois la diversité des matériaux avec de la porcelaine blanche et mate. Plus tard vient le temps de l'assemblage, précis et minutieux, pour donner du corps et de la cohérence aux objets. Les pièces de Nathalie suggèrent et honorent la force et la fragilité de la nature ainsi que son immense diversité.
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Les oeuvres d'Aurélia sont uniques et d'inspiration aquatique. Elles s'inspirent des rives, des profondeurs des lacs, des reflets et des vagues de l'eau. Leurs formes décoratives en volume reflètent parfois la fragilité d'un coquillage ou d'un exosquelette marin. Le travail d'Aurélia met en valeur les particularités du feutre, tantôt robuste et sculptural, tantôt fragile et évanescent. Elle utilise entre autres la laine Mako Merino des Alpes de Haute-Provence, la laine Blanche d'Auvergne et la laine Grivette de Rhône-Alpes.
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Anne crée de nouvelles représentations où l'objectivité et l'interprétation sont aussi importantes l´une que l´autre. Elle s'empare de paysages délaissés et les redessine avec la délicatesse de la couture et la grande liberté graphique de la sérigraphie. Dans les créations d'Anne, la broderie à la main est utilisée comme outil graphique. Le fil cousu devient un trait de crayon et accompagne naturellement ses paysages textiles. Avec ses tableaux, Anne explore les multiples possibilités du tissu à travers des thèmes uniques. Ici, elle utilise du lin, cultivé en France, qui nécessite peu d'eau de la culture à la transformation. Elle utilise aussi du tissu de coton tissé par une entreprise française dans les Vosges, et des encres de sérigraphie françaises sans solvants.
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Catherine travaille avec du grès chamotté pour créer des textures et des touchers différents, lisses, polis, rugueux et bruts. Avec le crochet, elle crée des surfaces et des volumes auxquels elle ajoute des motifs de petits grains, de boules, de traces, de trous. Parfois, elle coud aussi de petits cocons en kapok souple. Le minéral et le fil se soutiennent mutuellement, les matériaux se complètent. Catherine nous invite ainsi à un voyage à travers les sens : Le grès renvoie la lumière de manière uniforme ou diffractée, selon sa couleur et le traitement de sa surface. Quelques éléments textiles éclairent l'ensemble d'une couleur vive et contrastée. Les variations de textures, de modelages et de volumes enrichissent notre sens du toucher. Et les différentes matières et volumes produisent des sons différents et subtils qui résonnent en nous.
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Lorsqu'Elsa avait dix ans, sa mère et sa grand-mère lui ont montré comment fabriquer un fuseau de lavande, perpétuant ainsi la transmission de ce savoir-faire typiquement provençal. En 2015, Elsa a créé son entreprise autour de la lavande, dont des fuseaux de lavande, des coussins de relaxation et des sachets de lavande. Il y a environ 2000 ans, les Romains, séduits par sa couleur éclatante et son délicieux parfum, ont commencé à l'utiliser pour laver le linge. Ils lui ont donné son nom, dérivé du mot latin « lavare », qui signifie laver et nettoyer. À cette époque, il était également utilisé comme parfum dans les armoires et on s'est rapidement aperçu qu'il pouvait protéger le linge des mites. Plus tard, au Moyen Âge, on lui a également attribué des propriétés médicinales. Excellent antiseptique, les fleurs de lavande sauvage étaient cueillies et utilisées pour soigner les plaies. Lorsque la coopérative des maîtres parfumeurs a été fondée dans la ville de Grasse en 1759, la demande de lavande a augmenté. Les paysans provençaux ont donc commencé à cultiver les bosquets de lavande sauvage dans les collines des Alpes de Haute Provence. Aujourd'hui, la lavande de Provence est cultivée sur environ 20.000 hectares dans les départements de la Drôme, des Alpes de Haute Provence, des Hautes Alpes et du Vaucluse.
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La joaillière et graphiste Sophie Bris recherche la simplicité et la légèreté. Elle crée des bijoux et des mobiles pleins de fantaisie. Pour ce faire, elle utilise des matériaux naturels comme le cuir, le métal, le cristal, l'hématite, les perles de rivière, les plumes ou des matériaux recyclés comme un disque, une chambre à air de vélo, une capsule de bière, une boîte de sardines, etc. Sa devise est l'équilibre. Équilibre entre le précieux et le déchet, équilibre de l'eau et de l'air, équilibre dans la vie....