• Lorsqu'Elsa avait dix ans, sa mère et sa grand-mère lui ont montré comment fabriquer un fuseau de lavande, perpétuant ainsi la transmission de ce savoir-faire typiquement provençal. En 2015, Elsa a créé son entreprise autour de la lavande, dont des fuseaux de lavande, des coussins de relaxation et des sachets de lavande. Il y a environ 2000 ans, les Romains, séduits par sa couleur éclatante et son délicieux parfum, ont commencé à l'utiliser pour laver le linge. Ils lui ont donné son nom, dérivé du mot latin « lavare », qui signifie laver et nettoyer. À cette époque, il était également utilisé comme parfum dans les armoires et on s'est rapidement aperçu qu'il pouvait protéger le linge des mites. Plus tard, au Moyen Âge, on lui a également attribué des propriétés médicinales. Excellent antiseptique, les fleurs de lavande sauvage étaient cueillies et utilisées pour soigner les plaies. Lorsque la coopérative des maîtres parfumeurs a été fondée dans la ville de Grasse en 1759, la demande de lavande a augmenté. Les paysans provençaux ont donc commencé à cultiver les bosquets de lavande sauvage dans les collines des Alpes de Haute Provence. Aujourd'hui, la lavande de Provence est cultivée sur environ 20.000 hectares dans les départements de la Drôme, des Alpes de Haute Provence, des Hautes Alpes et du Vaucluse.
  • Les santons sont de petites figurines qui représentent la Nativité chrétienne mais aussi d'anciens métiers et traditions de Provence. Les premiers santons de crèche, appelés « santi belli », sont apparus en Italie au 13e siècle. Avec la Révolution française, les églises deviennent la propriété de l'État français et en 1793, l'Assemblée nationale décide de fermer toutes les églises pour contrer le clergé. En Provence, les Français commencent à construire leurs propres crèches avec des « petits saints », des « santons » en provençal. Les santons étaient à l'origine fabriqués en mie de pain ou en papier mâché. C'est à Aubagne que le peintre Jean-Louis Lagnel a fabriqué les premiers santons en argile. Le métier de « santonnier » était né. Lagnel exposa ses créations pour la première fois en 1808 à la Foire aux santons de Marseille. Depuis 1897, cette foire marseillaise a lieu chaque année. Jean-Etienne Gaumé fabrique ses santons à partir de feuilles d'argile qu'il colore par miniatures. Il attache beaucoup d'importance à l'exactitude historique de ses personnages. Les vêtements
  • Les tissus provençaux « Indiennes » sont à l'origine de la fabrique « Les Olivades » fondée en 1818 en Provence. Les textiles y étaient imprimés à la planche à imprimer, lavés et séchés dans le pré voisin. Depuis, l'objectif est resté le même : Faire perdurer l'art ancestral de l'impression sur tissu dans le sud de la France, tout en le faisant évoluer et en l'adaptant aux conditions de vie actuelles.  
  • « La maison du fruit confit » est située au cœur du Parc Naturel Régional du Luberon à Apt. De par sa proximité avec les vergers, elle propose des fruits provenant directement de Provence, comme la cerise Bigarreau du Luberon, le melon et la pastèque de Cavaillon et l'abricot rose de Provence. D'autres fruits proviennent principalement de France, comme les figues, les prunes, les poires et les clémentines de Corse. Le savoir-faire artisanal et l'excellence de La Maison du Fruit Confit ont été récompensés en 2017 par l'obtention du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), gage de qualité et garant d'un patrimoine culturel unique.
  • La coopérative « Les Aromates de Provence » travaille dans le respect des traditions afin de proposer des plantes aromatiques cultivées et transformées en Provence. L'objectif est de valoriser le patrimoine naturel méditerranéen en cultivant des plantes traditionnelles et emblématiques de la Provence, notamment le thym et le romarin. Les plantes sont récoltées au stade où elles sont les plus riches en huiles essentielles, ce qui a un impact direct sur les arômes des produits et leur confère une puissance olfactive et gustative incomparable. Après la récolte, les plantes sont séchées en douceur afin de conserver leurs propriétés organoleptiques originales. L'étape suivante est le battage des branches sèches. Il permet de détacher les feuilles du tronc. La coopérative récupère les plantes battues pour les couper, les trier et les calibrer. Toutes les impuretés du produit, c'est-à-dire la poussière, les tiges et les éventuelles substances étrangères, sont éliminées. Les plantes sont ensuite homogénéisées et mélangées selon une recette prédéfinie.
  • « Canavere » propose du riz biologique sous le label “Riz de Camargue”. Le label IGP « Riz de Camargue » est le seul label qui certifie l'origine du produit. La particularité du « Riz de Camargue » est que le riz est cultivé en France et qu'il est conforme à la législation agricole française et non européenne. La culture du riz permet de préserver l'écosystème et la biodiversité de la Camargue. L'apport d'eau pour les rizières fait remonter le sel dans la nappe phréatique. Cela permet d'éviter que la Camargue ne redevienne un marais salant asséché, sans faune ni flore.
  • Les calissons d'Aix-en-Provence sont des gourmandises à base de melon confit, d'amandes et d'écorces d'orange, recouvertes d'un glaçage blanc parfumé à la vanille. La Provence est entrée dans l'histoire des calissons aux XVIe et XVIIe siècles, lorsque l'amande a été mise sur le marché et que la culture locale des amandiers a été encouragée. Depuis 2002, le calisson d'Aix-en-Provence dispose d'une indication géographique protégée (IGP). Pour en bénéficier, le calisson doit d'une part être fabriqué à Aix-en-Provence et d'autre part respecter une recette spécifique. Selon la légende, le pâtissier de Roy René aurait fabriqué les premiers calissons d'Aix. Cette friandise aurait été créée pour le mariage du roi René d'Anjou et de son épouse Jeanne de Laval. La future reine avait la réputation d'être peu gracieuse et sévère. Mais lorsqu'elle goûta au calisson le jour de son mariage, son visage s'illumina d'un merveilleux sourire. Les friandises « di câlin souns » (en provençal) furent créées.
  • Les vins du Château La Coste sont un exemple authentique de l'art de vivre à la française, produits dans le plus grand respect de la nature et du rythme de ses saisons, avec un réel sens de l'humilité. Au fil du temps, ces vins vieillissent pour exprimer tout le potentiel de leur terroir. Depuis les années 2000, le Château La Coste s'est tourné vers l'agriculture biologique. En 2009, les vins du domaine ont obtenu le label « Agriculture Biologique ». Afin de respecter les sols, les travaux tels que le griffage, le buttage et le débourrage sont effectués par des chevaux sur les parcelles les plus anciennes. En octobre, les vignes sont enherbées à l'aide de différentes plantes qui assurent l'aération, l'amélioration du sol et le piégeage de l'azote. En automne et au printemps, des moutons, des béliers et des agneaux paissent sur le domaine. Depuis 2021, le Château La Coste applique la biodynamie. Différentes mesures pour renforcer les défenses naturelles de la vigne contre les maladies y sont prises en suivant le calendrier lunaire.
  • La potière Sophie Lassagne crée des entonnoirs avec de la terre émaillée et elle les peints avec des couleurs qu'elle a elle-même fabriquées. Ses entonnoirs créent l'harmonie entre l'objet utilitaire et l'art pur, la fluidité et les matières minérales, la légèreté et la densité lumineuse des couleurs.
  • Le leporello est un objet décoratif emblématique en forme d’accordéon de papier entre deux planches de bois. Il sert à présenter de façon élégante et ludique une sélection de photos. Cet objet iconique incarne parfaitement l’esthétique et le savoir-faire de l’Atelier Blanc Wasabi, en faisant ressortir toute la beauté et l’émotion des souvenirs capturés.
  • Le savon de Marseille est authentique, efficace et naturel. Il a traversé les siècles sans vieillir ! Il est utilisé quotidiennement aussi bien pour les soins du corps que pour l'entretien du linge et de la maison. Un édit de Colbert datant de 1688 a fixé la méthode de fabrication du savon de Marseille : un savon de Marseille est considéré comme authentique s'il est cuit dans un chaudron et fabriqué dans la région de Marseille. Le savon doit être fabriqué uniquement à partir d'huiles, d'eau, de sel et de soude. Il doit contenir au moins 72 % d'huiles et ses huiles doivent être 100 % végétales. Il ne doit pas contenir de colorants, de conservateurs ou de parfums. Le processus de fabrication (macération, décantation, cuisson, lavage, liquidation) dure plusieurs jours. L'entreprise familiale Rampal Latour a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine du Vivant » (EPV) pour son savon. Le label EPV est une marque de reconnaissance de l'État qui distingue les entreprises françaises disposant d'un savoir-faire artisanal et industriel d'excellence.
  • Les santons sont de petites figurines en argile qui représentent la naissance chrétienne du Christ mais aussi la culture provençale. Serge Vincent se documente sur les métiers oubliés et les traditions anciennes pour en faire de nouvelles figurines. Sa passion pour les œuvres des 18e et 19e siècles l'aide à mettre en avant la délicatesse et le mouvement dans ses santons.
  • Tous les santons Arterra sont en argile et entièrement fabriqués à la main. Les différentes étapes de leur fabrication sont la création, la conception des moules, l'estampage, les retouches, l'ébarbage, le séchage, la cuisson, et la décoration. Tout commence par une recherche minutieuse de documents. Textes et images, parfois complétés par une enquête auprès des précurseurs, permettent de définir les santons dans leur attitude, leur costume, leurs accessoires et leurs outils. Le premier modèle est modelé en argile à l'aide de différents outils en buis ou en métal. Ces outils sont très souvent façonnés par l'artiste lui-même. A partir de ce premier modèle, on fabrique en plâtre ce que l'on appelle le « moule mère », qui sert à son tour à fabriquer ce que l'on appelle les « moules ». C'est à partir de ces moules que sont reproduits les nouveaux santons. L'argile est pressée dans le moule afin d'obtenir une empreinte du modèle. Chaque pièce est ensuite retravaillée individuellement.
  • En 2017, Pierre Gattaz acquiert le domaine et conduit la conversion du vignoble en culture biologique à plus de 300 mètres d´altitude, sur 35 hectares de sols caillouteux d´éboulis calcaires. Ses vins 1603 sont nés de l’alliance entre un terroir d’exception, des cépages uniques et le soleil méditerranéen. Ils parlent d’amitié et de philosophie.
  • „La faïencerie de Varages“ fabrique dans le respect de la tradition Provencale des articles de table en faïence calcique à pate blanche. Les émaux lumineux et résistants, de qualité alimentaire garantie, sont selectionnés avec la plus grande attention. Les irrégularités apparentes de forme ou de couleur sont le signe de nombreuses interventions manuelles lors de la fabrication. Elles soulignent l´authenticité et le caractère des faïences d´hier et d´aujourd´hui, dans le respect d´un savoir faire conservé.
  • "Jean Martin" est à la fois une confiserie d'olives et une conserverie de légumes de Provence. Jean Martin a commencé en 1920 avec des olives fraîches de la vallée des Baux de Provence. En 1956 la région a connu un gel brutal qui a détruit la récolte des olives. Il fallut de nombreuses années avant que les oliviers ne produisent à nouveau des fruits. L'entreprise s'est alors tournée vers les olives du Maroc et a cherché des cultures de qualité pour pouvoir poursuivre son activité. Il y a près de 10 ans, l'entreprise familiale a planté sa propre oliveraie en Provence afin de garantir un approvisionnement de qualité en olives du pays. Chez "Jean Martin", l'olive noire Grossane nature est privilégiée : l'intensité de son goût et son fruité incomparable se suffisent à eux-mêmes. En ce qui concerne les olives vertes, la Salonenque et la Béruguette sont récoltées selon la saison. C'est ainsi que l'on obtient la fameuse tapenade (pâte d'olive). En outre, "Jean Martin" propose entre autres de délicieuses ratatouilles, de la soupe au pistou, des crèmes à l'ail et aux artichauts.
  • Les santons sont des petites figurines en argile qui représentent la Nativité chrétienne mais aussi des métiers anciens et des traditions de Provence. Les santons « Couleur du Sud » sont à peindre. Ils figurent un monde simple et presque naïf, empreint de joie et de cordialité. Un peu de soleil au quotidien !

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